En galère depuis la bulle, Pascal Siakam a en plus dû être opéré de l’épaule cet été et il a fait son retour à la compétition tardivement. Pas le meilleur moyen de se mettre en rythme, mais son retour est plutôt bon dans l’ensemble même s’il est encore irrégulier, à l’image de son 2/14 lors du précédent match dans l’Utah, qui faisait suite à deux performances à au moins 20 points. Toutefois il a très vite rebondi puisque cette nuit il a réalisé sa meilleure performance depuis bien longtemps, sans doute depuis la période pré-covid.
« Il faut avoir la mémoire courte dans cette ligue, » confie Nick Nurse. « Il a fait le boulot ce soir. Il a fait son meilleur match en attaque depuis bien longtemps. Il a fait beaucoup de bonnes choses. »
Le Camerounais a signé 32 points à un superbe 10/12 au tir, dont 3/3 de loin en plus de 8 rebonds pour guider les siens vers une bonne victoire à Sacramento, qui met fin à une série de 3 revers.
« Ce soir c’était un de ces matchs pour P, » Fred VanVleet. « Il doit faire ça et il l’a fait ce soir. S’il joue comme ça et que tout le monde est concentré en défense, nous aurons notre chance presque tous les soirs. »
Les Raptors ont en effet besoin de ce genre de performance des deux côtés du terrain pour avoir une chance d’aller en playoffs. Puis on imagine aussi que ce genre de match est un gros boost pour sa confiance, lui qui était en plein doute depuis la bulle quasiment.
« J’apprends au fil des années, » déclare Pascal Siakam. « Je dis toujours que je suis super dur avec moi parce que je sais à quel point je bosse dur. Parfois je peux trop analyser les choses, mais j’apprends, notamment en parlant à des gars qui sont au meilleur niveau. Ils disent toujours qu’il faut avoir la mémoire courte. Il faut rester concentré, aller de l’avant et jeter ce genre de performance.
Il avait décidé de mettre l’accent avant tout sur la défense, plutôt que de penser à l’attaque.
« Là je voulais me concentrer sur la défense, faire en sorte qu’on sente ma présence, mettre la pression sur le ballon, ce genre de choses, » déclare Pascal Siakam. « Je pense que c’est quelque chose sur lequel je dois progresser, et je dois mettre cette intensité chaque soir de façon à ce que tout le monde emboite le pas. »
