C’est un Joseph Oyebog très content que la presse a rencontré à l’issue de la première semaine du tournoi ITF J30 Douala. Belle organisation, pas d’incident, présence du public… les motifs de satisfaction sont sur plusieurs plans.
Quel est votre sentiment à l’issue de cette première semaine ?
Je suis très fier de l’équipe de OTA et du comité d’organisation. Evidemment, je suis fier de mon sponsor Neptune qui a mis les moyens pour qu’on puisse avoir un tournoi national et un Tournoi international de cette ampleur. Je suis aussi satisfait des enfants parce qu’on a été présents dans tous les tableaux quasiment sauf dans le tableau final des doubles filles. Je suis naturellement fier de ma fille Lucy qui a remporté son premier ITF juniors chez son père. C’est bien. Je suis également fier de tous les autres enfants dont Hermann Ndonfack qui a fait une belle performance jusqu’en finale en double et en simple. On fera certaines révisions pour avoir de meilleures performances lors de la deuxième semaine qui commence lundi.
Quelle appréciation faites-vous du niveau général de ce tournoi ?
Le niveau est bon. Il faut rappeler que ça c’est le J5. Il y a le J4, le J3, le J2 et le J1. Je pense que pour un J5, le niveau est très élevé. Les matchs que j’ai vus en demi-finale et en finale ont la même qualité que les matchs que nous voyons souvent chez les J1 et parfois chez les J2. Ça montre que l’intensité au niveau de l’académie est aussi bonne. On a ce niveau grâce à ces nombreux joueurs qui sont venus de l’étranger. Ça montre aussi que les jeunes du monde entier accordent beaucoup d’intérêt à l’Open Neptune International.
Un mot pour sortir de cette interview…
Oui, permettez que je remercie le juge arbitre qui vient du Togo. Merci à l’ITF qui nous a accordé ce tournoi, merci encore à notre partenaire Neptune Oil et à d’autres partenaires qui nous accompagnent. Le Cameroun a désormais trois tournois ITF juniors. Il y a deux à OTA et un autre à Yaoundé. Les pays qui veulent émerger en ont plus par an. Donc il faut que nous fassions beaucoup d’efforts pour organiser un peu plus de tournois. Comme l’a dit le gouverneur de la région, il faut que beaucoup de sponsors et d’investisseurs mettent la main pour qu’on y arrive. C’est l’union qui fait la force.
